Jean ROY Diapason ( octobre 1993 )
« ...deux mouvements vifs ( Rustique et Presto ) d'une écriture très ferme encadrent le Lentement qui est le cœur de l'œuvre. Ce mouvement, auquel la sonorité voilée de l'alto donne sa couleur générale, nous entraîne vers des terres inconnues. Les puissances du rêve semblent le dominer. On s'arrache avec peine à l'écoute de cette page admirable et il faut, pour dissiper l'impression étrange qui s'en dégage, qu'agisse l'emportement du Presto final. »
Jacques DOUCELIN Le Figaro
« ...Quelle vie dans cette pièce de musique de chambre ! . Le métier n'y bride pas le liberté, il lui ouvre la porte ! ...une heureuse découverte ! »
LEHMAN American Record Disc
« ...René Herbin, la plus belle révélation de ce C.D. un style se situant entre Fauré et Dutilleux. Dans le premier et le dernier mouvement une grande énergie et une figuration brillante se succèdent. Le second mouvement, Lentement, est magnifique, poétique et rêveur, imprégné d'une lumière douce, presque fantastique et de visions passagères qui semblent sortir de la brume. Une très belle œuvre impressionnante.
Une découverte des années C.D. »
Jean GALLOIS Compact n°7
« ...Œuvre remarquablement écrite, souvent tendue sinon âpre, mais qui entend rester dans une harmonie classique, renouvelée et enrichie de conquêtes modernes. »
Jean-Marie BROHM Répertoire 62
« ...Son Quatuor est une partition généreuse où alternent des lignes fermes et fluides, parfois vigoureusement charpentées, une pulsation continue comme un mouvement perpétuel, un flux rythmique animé, souvent fantomatique et de superbes mouvements de rêve. Le deuxième mouvement en particulier, avec ses réminiscences ravéliennes où passent les frémissements éthérés de la nuit et où l'alto, sombre et solitaire, déchire lentement les ombres fugitives de l'introspection, est un pur chef-d'œuvre de féerie douloureuse' qui peut sans crainte se comparer aux plus beaux nocturnes de Chostakovitch.
Le concert du 20 février 1990 au grand Auditorium de Radio-France nous a laissé là un témoignage inestimable d'un des aspects les plus originaux de l'art français contemporain. »
|